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qu’on a mal interrogé, il faut ramener doucement l’enfant à la réponse qu’on désire avoir de lui, par une demande plus claire et plus précise.

XIV.

On n’obtient point des enfans de longues réponses, à moins qu’ils ne les aient apprises ; mais si l’on a soin de couper les demandes, et de multiplier les questions autant qu’il est nécessaire pour faire donner en détail, ce qu’on n’auroit jamais, si l’on exigeoit tout à la fois, c’est un grand profit pour les enfans. On ne sauroit croire avec quelle promptitude on réussit, par cette maniere, à leur rendre intelligible ce qu’ils n’auroient jamais compris sans cela.

XV.

Qu’on interroge un enfant avec bonté, qu’on ait l’air d’être bien aise d’apprendre de lui ce qu’on veut lui enseigner, il se persuade facilement qu’il a trouvé sa ré-