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— 63 —

De même, par ex. [64   2],
                              
mais
                              

Donc aussi la négation de l’inclusion ou de l’implication n’est pas symétrique.

82. On dit enfin qu’une relation est transitive si, lorsqu’elle subsiste entre x et y et entre y et z, elle subsiste aussi entre x et z.

L’égalité est transitive, c’est-à-dire [64  2] :

46. 

L’appartenance n’est pas transitive, ainsi que nous l’avons déjà vu [33].

L’inclusion et l’implication sont transitives, ainsi que l’avait énoncé Aristote et l’a répété Leibniz, c’est-à-dire que :

47. 
dans sa double lecture : « si tout a est un b et si tout b est un c, alors tout a est un c », « si a implique b et si b implique c, alors a implique c ».

On remarquera que le «  » principal de la  47 n’a pas changé de lecture ; en effet, chacune des formules «  », «  », «  », soit qu’on l’envisage comme inclusion ou comme implication, est toujours une condition ; par suite, ce qui précède le «  » principal est l’affirmation simultanée de deux conditions [63, 64], c’est-à-dire une condition, et de même ce qui le suit ; c’est pourquoi le «  » principal de la  47 est forcément un signe d’implication [54, 55][1].

83. En résumant : l’égalité est réflexible, symétrique et transitive ; l’appartenance n’a aucune de ces propriétés ;
l’inclusion et l’implication sont seulement réflexibles et transitives.

La comparaison de ces propriétés confirme encore une fois la nécessité de la distinction entre les symboles «  » [33, 34, 71].

  1. De l’affirmation simultanée «  » on ne peut tirer aucune relation entre x et y. De même pour l’affirmation simultanée «  » dans sa double lecture.