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96.                    

Si a est une , dire que «  » signifie que b est disjointe de a [40]. Cette dernière relation étant aussi symétrique, il s’ensuit que

97.                    

Donc : tandis que chacun des deux couples de signes «  » et «  » forme une relation symétrique [ 45, 96], des deux couples «  » et «  » le second seulement est symétrique [ 97] ; car, par ex., «  » mais «  » [35].

En remplaçant a par «  » et en se souvenant de la  25 les  96, 97 deviennent :

98.                    

99.                    

Ces quatre (qui sont valables aussi bien pour des que pour des conditions) et la  25 énoncent des propriétés du signe logique «  » qui sont analogues à celles du signe arithmétique «  » dans la théorie des nombres relatifs (signés), pourvu qu’on remplace «  » par «  » [98].

Mais, même ici on n’a pas une analogie complète. En effet, par exemple, la arithmétique


n’a pas son analogue dans la logique ; car, si «  », la «  », au lieu d’être égale à la «  », en est disjointe.

100. Nous verrons [105] que, dans quelques raisonnements faux, de l’ «  » on prétend tirer la «  » [75] ; mais, pour que cette soit légitime, il faut savoir aussi que «  » (ce qui rend superflu d’énoncer que «  » [ 39]), car autrement l’ pourrait être vérifiée par «  ». Donc :

100.                    


c’est-à-dire : « s’il y a des a et si tout a est un b, alors il y a aussi des b ».

En général, on ne peut tirer une affirmation d’existence d’une qui n’en renferme aucune, au moins dans la forme d’appartenance [ 63].