Page:Pages - Recherches sur l’homœopathie.djvu/39

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homme raisonnable quand on n’en puise les principes dans la plupart de nos matières médicales. »

Non, évidemment. Et je n’hésite pas à le dire, les principes sur lesquels elle repose ont peu de fixité ; sans nul doute elle est loin d’égaler sa rivale — comme j’essaierai de le démontrer ailleurs.

Nous verrons bientôt, en examinant le mode de préparation des médicaments, quelle importance les homœopathes attachent aux manipulations qu’ils leur font subir, manipulations qui auraient la secrète puissance de faire développer chez ces médicaments des propriétés jusqu’ici inconnues. Conséquemment cette grande énergie qui, par ce moyen, leur serait dévolue donnerait l’explication de l’emploi des doses homœopathiques. Du reste, trois choses contribuent spécialement à l’efficacité de ces dernières ; ce sont :

1° Les manipulations que l’on exerce sur les substances médicamenteuses et par lesquelles on développe leurs propriétés. C’est ce qui constitue la dynamisation.

2° Les soins que l’on prend de n’employer les médicaments que dans leur sphère d’action spéciale.

3° L’attention que l’on a d’éloigner tout ce qui pourrait troubler leur action.

Avant de parler des dynamisations, il est bon de dire quelques mots des véhicules qui, de concert avec les manipulations, servent à ramener tous les médicaments homœopathiques sous quatre formes différentes : teintures, dilutions, triturations et globules.

Les véhicules employés pour la préparation des médicaments homœopathiques sont : l’eau distillée, l’alcool, le sucre de lait, les globules saccharins inertes. Ces substances doivent être parfaitement pures ; et pour cela il faut, si l’on veut, par exemple, obtenir de l’eau distillée d’une pureté irréprochable, faire usage d’appareils spécialement destinés à cette prépara-