Page:Pailleron - Amours et Haines, 1869.djvu/236

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE CHÊNE.

à m. jules claretie.


Sur la falaise, tout là-bas,
Et si haut qu’on ne le voit pas,
Tout là-bas où finit la terre,
Cabré sur l’abîme, effaré,
Tordant ses bras, désespéré,
Un vieux chêne est là solitaire,

Comme une hydre au flanc du granit ;
Là-bas où la terre finit,