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Scène I
ALMANZOR, convalescent, en déshabillé. FATMÉ.
Almanzor.
De grâce, ma chère Fatmé, que je te parle encore de Zulime.
Fatmé.
C’est-à-dire, que vous allez me répéter ce que vous m’avez déjà dit cent fois.
Almanzor.
Non, Fatmé, je ne t’ai point encore dit combien elle est aimable ; du moins ne te l’ai-je pas dit comme je le sens ; mais toi, qui as le bonheur de la servir, parle, vis-tu jamais plus de graces réunies sur un même visage, des traits plus délicats, une physionomie plus piquante ? tu peux