Page:Palissot de Montenoy - Œuvres complètes, tome 1 - 1778.djvu/249

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Scène V.

ALMANZOR, seul.

Enfin, je suis le plus heureux des hommes, je suis aimé de Zulime ? Mes peines passées ne sont plus qu’un songe, dont le bonheur est le réveil. Momens fortunés, que vous tardez encore à mon amour ! ah ! Zulime, ma chere Zulime, par combien de caresses je vais vous faire expier vos rigueurs ! Mais ce traître d’Arlequin ne revient pas. Ce Barbier loge à ma porte, & le malheureux n’est pas encore ici ! Je crois que tout le monde s’est donné le mot aujourd’hui pour m’impatienter. Arlequin ! Ce maraud me fera perdre l’esprit. Maudit Arlequin ! peste soit du faquin de Barbier !