Page:Palissot de Montenoy - Œuvres complètes, tome 1 - 1778.djvu/273

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Arlequin.

Voilà des macarons qui embaument !

Le Barbier.

N’entends-tu rien ?

Arlequin.

Oh ! que si, j’entends.

Le Barbier.

Quoi ?

Arlequin.

Je me trompais ; ce n’est que le tournebroche.

Le Barbier.

Tout est donc bien tranquille ?

Arlequin.

Oh ! pour le coup, j’entends quelque chose. Venez, venez écouter vous-même.

Le Barbier, s’approchant.

Je n’entends rien.

Arlequin.

Ah ! Je l’entends bien, moi. Peste ! quel sabbat !

Le Barbier.

Comment ?

Arlequin.

Ce n’est rien, ce n’est rien ; c’est le petit chat qui miaule.