Page:Palissot de Montenoy - Œuvres complètes, tome 1 - 1778.djvu/274

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(Se retirant tout-à-coup, comme s’il était fort effrayé.)

Oh ! oh ! ce n’est plus un badinage, au moins.

Le Barbier.

Qu’est-ce donc, mon cher Arlequin ?

Arlequin.

J’entends un bruit épouvantable.

Le Barbier.

Oh ! il n’en faut plus douter ! c’est assurément ton Maître qui est découvert ! pauvre jeune homme ! Que diable allait-il faire chez ce chien de Cadi ? Cours vîte, mon cher Arlequin. Cours chercher tous les Esclaves du malheureux Almanzor. (Arlequin sort.) Au secours, mes voisins, au secours ! au meurtre ! ah ! c’est une chose abominable, & qui crie vengeance ! (Arlequin rentre avec des esclaves.) Ah ! te voilà, mon pauvre Arlequin ! frappons tous, mes amis ; brisons la porte de ce maudit vieillard.