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DE LA DESTRUCTION DES MONDES PAR L’EAU.

La destruction des mondes par l’eau ne diffère de celle par le feu qu’en ce qu’après la longue sécheresse paraît un nuage immense qui laisse tomber une eau corrosive. Cette pluie tombe continuellement et augmente jusqu’à ce qu’elle remplisse les dix millions de millions de mondes et atteigne le quatrième degré des cieux supérieurs appelés phrom. Aucune substance ne peut résister à la force corrosive de cette eau aussitôt tout est dissous. Les eaux corrosives s’évanouissent avec les éléments dissous, l’air et des ténèbres très-épaisses occupent leur place. Mais les mondes sont reconstruits comme on l’a dit après la conflagration.

DE LA DESTRUCTION DES MONDES TAR LE VENT.

Quand les mondes doivent être détruits par le vent, après une très-longue sécheresse s’élève un vent d’abord doux, ensuite peu à peu il devient plus violent, et enfin si furieux qu’il soulève mêmee les collines et les montagnes, les brise les unes contre les autres et les réduit en poudre impal-