narok ; dans cet enfer les damnés ont aux pieds et aux mains des lances au lieu d’ongles, et ils se déchirent eux-mêmes. Les satellites munis de différentes armes les percent et les coupent de toute manière. Le dixième porte le nom de jantapha-sana-narok, enfer des pierres qui écrasent. Là les damnés sont exposés à une pluie continuelle de pierres brûlantes qui les écrasent et les réduisent en poudre.
DU LÔKANTA-NAROK.
On appelle ainsi autant d’enfers qui occupent l’espace entre les mondes joints les uns aux autres, et là où il y a trois mondes qui se touchent, là au milieu se trouve un lôkanta-narok. Dans cet enfer régnent des ténèbres éternelles et très-épaisses ; c’est la demeure des infidèles et des impies qui assurent qu’il n’y a ni péchés ni vertus. Ils naissent dans cet enfer avec une figure horrible et un corps énorme ; ils sont accrochés par leurs ongles aux montagnes qui sont les murailles du monde, comme les chauves-souris se suspendent aux arbres ; si quelquefois ils se rencontrent, ils se mordent et se luttent jusqu’à ce qu’ils roulent en bas dans l’eau