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MÛANG-LOM.

En remontant pendant un mois une grosse rivière, qui vient se jeter dans le Më-Nam, à Juthia, on arrive à un petit État appelé Mûang-Lom, situé au fond d’une vallée entourée de montagnes de toutes parts. C’est un pays fort tranquille, et qui n’a jamais figuré dans les guerres qui ont agité les contrées voisines. La capitale n’a qu’une population de 9 à 10,000 âmes ; le petit roi qui y règne entretient l’amitié avec Siam, en envoyant tous les ans, comme tribut, des minerais de cuivre, des feuilles de palmier pour écrire les livres, de la cire, du benjoin, de l’ivoire, de la laque et autres productions du pays.

PRINCIPAUTÉS LAO ET CAMBOGIENNES TRIBUTAIRES DE SIAM.

Outre les États tributaires de Siam que nous avons décrits, à l’est de Kôrat entre la province de Battabong et le royaume de Lûang-Phra-Bang (voyez la carte), il y a encore cinq ou six petits États gouvernés par des princes qui paient tribut à Siam. Les deux plus considérabless’appellent Peu-Kiau (les montagnes vertes), et Suvannaphum