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Page:Paquin - Aventures fantastiques d'un canadien en voyage, 1903.djvu/87

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— Savez-vous, cher ami, à qui vous aviez affaire, tout à l’heure ?

— Ma foi, non… c’est-à-dire, ma foi… oui.

— À Mack et à Bill, fit Williams.

— Williams et le Parisien, dit Bernard, vous allez mettre en joue ces deux misérables et s’ils font mine de bouger, tirez sans crainte… moi je vais aller les démasquer.

Williams et le Parisien mirent en joue les deux bandits.

Bernard s’avança vers Bill, lui arracha sa chevelure et sa barbe postiche et fit de même à l’endroit de Mack.

— Reconnaissez-vous ces deux messieurs, Dupont, fit Bernard.

— Parfaitement, mon ami… et je dois vous dire que je les ai reconnus dès qu’ils ont essayé de m’enivrer. Je me suis mis alors à faire la comédie… et je vois que j’ai réussi à merveille.

Bill et Mack enrageaient.

— Je prie donc, ces messieurs, continua Dupont, de me remettre ma bourse.

— Dans un instant, oui, mon ami, fit Bernard, auparavant fixons le sort de ces deux voleurs.

Et les quatre amis se réunirent, parlant à voix basse.