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Page:Paquin - Le paria, 1933.djvu/91

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LA chasse s’annonçait fructueuse.

Le gibier était en abondance, la fourrure de belle qualité.

Depuis plus d’un mois déjà, les deux trappeurs accomplissaient quotidiennement la même besogne, parcourant leurs lignes de pièges, y dégageant les bêtes, écorchant, posant de nouveaux appâts.

À tous les deux soirs, ils se retrouvaient à une cabane plus grande et un peu plus confortable que les autres.

Étendues sur les murs ou enroulées sur des