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Page:Paquin - Le paria, 1933.djvu/90

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— Non. Demain, quand on va être installé, on va commencer à se blazer notre trail… Attention à toé… Un corps mort.

Un coup d’aviron vigoureux, et le canot frôla le tronc d’arbre entre deux eaux.

— J’pense que ça sera pas long à c’t’heure… C’est à trois milles à peu près du petit coteau de cyprès.

— Eh ben ! On va quasiment arriver de clarté.

En effet, le soleil venait à peine de se coucher, laissant subsister des traînées violettes et rouges, qu’ils aperçurent sur le rivage la cabane en troncs d’arbres qui devait leur servir d’abri.