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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/129

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CHRONIQUE


I l fait froid ; des bandes d’oiseaux s’envolent dans le ciel gris ; les arbres grêles et noirs gémissent, en se courbant sous le vent qui les soufflette ; les feuilles écarlates couvrent la terre d’un manteau rouge.

La ville est triste, les rues noires et boueuses ne sont sillonnées que par des parapluies qui vont, en tout sens, dérobant aux regards leurs
propriétaires.

C’est cependant à cette époque de l’année que l’on noue les doux liens que vous savez.

Tout le monde se marie, probablement pour tuer le temps.