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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/149

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et opuscules

Adolphe Caron. — Non, mais est-il spirituel, Sir John !

Sir John. — Le nommé Leclaire qu’on a dépouillé, n’est après tout qu’un papiste. (Il sonne. Un messager paraît.) Emportez-moi un gin cocktail.

Sir Hector. — Je dois ici élever la voix. Je me permettrai de dire que je suis obligé de différer d’opinion avec l’honorable premier. Cependant, je me soumettrai à la majorité.

Chapleau. — (Entre ses dents.) Il rue dans les brancards.

Sir Hector. — Je sais quel est celui qui vient de parler. Je le méprise trop pour faire attention à lui.

Chapleau. — Si c’est à moi que mon honorable ami fait allusion, je saurai lui répondre.

Sir John. — (Bas à Chapleau) Tu sais que je considère Langevin comme un incapable. C’est inutile de me donner des misères pour rien. (Bas à Langevin) Chapleau est un homme fini, inutile de s’en occuper. (Il sonne. Un messager paraît.) Emportez-moi un gin-cocktail, plus de gin et moins de sucre.