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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/153

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CHRONIQUE


L’ hiver, le joyeux hiver nous arrive, faisant sonner ses grelots. Moi, j’ai l’hiver en horreur. Le froid est pour moi une souffrance ; et puis, que la nature est triste durant cette saison ! Y a-t-il quelque chose de plus désolé que cette plaine morte, immense et blanche, où s’élèvent quelques squelettes d’arbres dépouillés.

Les femmes aiment généralement l’hiver. Pour une raison probablement frivole. Je ne suis pas éloigné de croire que c’est parce que le froid met des roses sur les joues. Songez donc, lectrices, que si votre teint a plus d’éclat, d’un autre côté, les habits d’hiver sont disgracieux.