Aller au contenu

Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/188

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

182
lettres

Sa personne n’était pas moins extraordinaire que ses écrits.

C’était avant tout un adepte du dandysme. Mais en cela comme en toute autre chose, il y mettait une note d’extravagance, portait des pantalons blancs rayés de rouge, des manchettes empruntées aux siècles derniers et des redingotes d’époque inconnue.

Au fond c’était le désir d’attirer à tout prix l’attention, d’épater les bourgeois.

Il avait conservé, en les outrant, les manies à la mode en 1830.

On se rappelle que Théophile Gauthier portait souvent alors le turban et les vêtements turcs, et Timothée Trimm, l’illustre chroniqueur, s’était rendu célèbre en s’affublant d’habits aux nuances extraordinaires et surtout d’énormes et flamboyantes cravates.

La dernière chronique n’a pas plu à nos lectrices, si on en juge par certaines correspondances fort piquantes que nous avons reçues.