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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/209

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et opuscules

M. Pacaud a publié dans L’Électeur des correspondances qui ont étonné et même blessé le public.

Je veux parler de la supériorité qu’il a attribuée à l’Angleterre sur la France.

Tout lui a plu à Londres : les monuments, les édifices, l’aristocratie et le peuple. Même les cochers énormes et sentant le gin et les hommes de police impassibles et solennels l’ont fasciné.

Les mœurs anglaises étant à peu près les nôtres, M. Pacaud a été étonné de la différence entre nos mœurs et les mœurs françaises ; cela l’a un peu énervé et ahuri, c’est probablement pourquoi il s’est montré inexact et même injuste.

Ainsi il s’indigne de la gauloiserie des journaux français et ne dit rien de Londres. Il faut croire qu’il n’est pas sorti le soir à Londres. J’ai vu entre minuit et une heure du matin sur le Strand, la plus grande rue de Londres, des spectacles dont je puis à peine parler ici. On ne voit ni à Paris ni à New-