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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/29

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et opuscules

dont l’un des côtés est riant et l’autre sombre, masque qui lui permet, comme aux comédiens du temps jadis, d’exprimer tour à tour la joie et la douleur.

Mais jetons un voile sur cette partie lugubre de notre sujet, et citons, pour terminer, un mot d’un pauvre Esquimaux, mot qui dans sa simplicité naïve vaut mieux que tout ce que nous pourrions dire en faveur de l’hiver. Transporté au pays du soleil, le sauvage enfant du nord tomba dans une profonde mélancolie ; il répondait à ceux qui l’interrogeaient sur sa tristesse : « Comment pouvez-vous vivre sans glace, sans neige et sans tempête ? »