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LE SAINT-GRAAL.

l’emportera sur eux tous, en vertu, en mérite, en valeur, en grands faits d’armes ; Jésus-Christ se baignera tout à fait dans ses œuvres : et si le songe t’a fait voir le Seigneur entièrement nu avant de se joindre à lui, c’est qu’il entend lui découvrir tous ses mystères, ne rien avoir de caché pour lui et lui permettre enfin de pénétrer tous les secrets du Graal[1]. »

Saint Saluste, ayant ainsi parlé, disparut.

Telles furent les aventures du roi Évalac devenu Mordrain, jusqu’au jour où il retrouvera les personnages qui composent sa famille. Nous reviendrons à lui quand nous aurons dit les non moins surprenantes épreuves réservées à Nascien son serourge, à Saracinthe sa femme, à Celidoine son neveu. Le récit en est fort long dans le roman ; nous l’abrégerons, autant que nous le pourrons sans nuire à la clarté de l’ensemble de la composition.

  1. Nous nous étions contenté d’indiquer ce songe, page 200.