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lancelot du lac.
geôle ou prison pratiquée à l’un des bouts de la grande salle. Cette geôle avait deux toises de large, et la longueur d’un jet de pierre. Les parois s’en rapprochaient à mesure qu’elles arrivaient au faîte. Deux fenêtres de verre, ouvertes de ce côté, permettaient au prisonnier de voir tout ce qui se passait dans la salle[1]. C’est là que fut enfermé notre chevalier.
XXXI.
e conte le laisse ici dans sa geôle pour nous ramener au roi Artus, qui vient d’être averti par le message d’une dame de ses vassales[2] que Galehaut, le fils de la géante, le prince des Îles étranges, se pré-
- ↑ Il n’est pas aisé de bien se rendre compte de la description de cette geôle, qui varie dans les différentes leçons et même dans la même leçon, à quelques alinéas de distance ; voici la plus intelligible : La geole estoit au chief de la salle ; si estoit lée par desoz, et par dessus greille. Si avoit deux toises en tout sens, et haut jusqu’à la couverture de la salle ; à chascune quarréure de la salle avoit deux fenestres d’ivoire (s. d. de voirre) si clers, que cil qui estoit dedens povoit veoir tout ce qui entour estoit en la salle. »
- ↑ Les mss. 341, fo 60, et 773, fo 82, vo, disent : « La demoiselle des marches de Sezile. » Le no 339, fo 19, porte seulement « la demoiselle. »