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notes.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
turne, vigile et matines ; ou simplement première, deuxième, troisième et quatrième veilles de la nuit. — Il faut corriger la note de la page 251, où l’on a compté tierce de six à neuf heures.
P. 194. Sans perdre de temps, il revêt les armes du Seigneur-Dieu, c’est-à-dire les vêtements sacerdotaux. On comptait trois sortes de chevaliers : les chevaliers proprement dits, les chevaliers-ès-lois, les chevaliers clercs. À ces trois grades était acquis le titre honorifique de messires (mon seigneur, au cas régime). Les Présidents de cour souveraine et les évêques avaient le rang de chevaliers et c’est en vertu de cette ancienne hiérarchie que l’évêque est encore aujourd’hui qualifié Monseigneur. Mais, pour être conséquent, il eût fallu maintenir le monseigneur à nos présidents de justice et à ceux qu’on nomme aujourd’hui officiers supérieurs, ces chevaliers du moyen âge.
P. 206. L’usage d’Artus était de ne pas monter à cheval durant « la semaine peineuse ». La semaine sainte. On a vu plus haut qu’on se faisait généralement un scrupule de chevaucher le samedi, jour consacré à la vierge.
P. 208. Le roi le relève et le « baise sur la bouche ». Le baiser sur la bouche était le plus grand témoignage d’union, de paix et de réconciliation. Aussi un chrétien se serait-il gardé de jamais l’accepter d’un Sarrasin : il eût aussi bien renié sa foi. Voyez plus loin, page 306.
P. 218. Une pucelle, la plus belle qu’on puisse voir de pauvre lignage. Nous dirions aujourd’hui la plus belle