eux qui habitent près de la Gambie, ont la peau d’un noir peu foncé, les cheveux soyeux, et les traits agréables. Très-attachés à la vie pastorale et agricole, ils se sont répandus dans plusieurs royaumes de cette côte, pour y être bergers et laboureurs ; et ils paient un tribut aux souverains du pays où ils cultivent des terres.
Comme pendant mon séjour à Pisania, je n’ai pas pu acquérir beaucoup de connoissances sur les mœurs et le caractère de cette nation, je n’en dirai ici rien de plus : mais j’en parlerai lorsque je ferai le récit de mon voyage à Bondou, parce que ce fut là que j’eus occasion de fréquenter les foulahs.
Les mandingues sont les plus nombreux habitans des divers cantons de l’Afrique que j’ai parcourus ; et leur langue est parlée ou du moins entendue dans presque toute cette partie du continent[1]. Voici quels sont leurs noms de nombre :
Un | killin. |
Deux | foula. |
- ↑ Dans les voyages de Francis Moore, on trouve un vocabulaire de la langue mandingue, très-étendu et en général correct.