en augmentoient la quantité. Ils aſſurent dans leurs Certificats imprimés à la ſuite de la petite brochure publiée ſur la maniere d’apprêter le riz économique, que cette nourriture eſt non-ſeulement plus propre à la ſanté, que toutes celles que les pauvres ſont en état de ſe procurer, mais encore qu’elle prévient une multitude d’infirmités auxquelles les enfans ſont aſſujettis, & qui en font périr un grand nombre ; telles que les ulceres, les maux d’yeux, l’atrophie, &c. Auſſi les Commiſſaires de la Faculté ſont-ils étonnés des accuſations que l’on forme contre cette nourriture. Voici comme ils s’expriment dans leur rapport ſur les Pommes de terre : « Comment un aliment qui mérite tous les éloges, pourroit-il produire les écrouelles, dont la cauſe la plus commune eſt la mauvaiſe nouriture ? Eſt-il maladie plus voiſine des écrouelles que celles dont nous venons de faire mention ? Ne pourroit-on pas les regarder, à juſte ti-
Page:Parmentier - Examen chymique des pommes de terre, 1773.djvu/236
Apparence