doute nos racines moins fades ; il ſert donc, ainſi que celui qu’on y ajoute comme aſſaiſonnement, à rendre cet aliment digeſtible & nourriſſant ; loin donc de priver les Pommes de terre de cette ſubſtance ſaline, il ſeroit à ſouhaiter qu’elles en poſſédaſſent davantage, & je ne doute pas que par la culture on ne parvienne à leur en donner une plus grande quantité.
La ſeconde des parties conſtituantes eſt, ſans contredit, la plus intéreſſante & celle qui a fixé toute mon attention ; c’eſt la fécule. Je crois, que mes expériences ont démontré que cette fécule étoit de l’amidon ſemblable en tout point à celui du bled & des autres végétaux farineux. Il eſt bien étonnant qu’au commencement de ce ſiecle on ait ſongé à ſubſtituer à l’amidon du bled celui des autres ſubſtances qui en contiennent, & que dès 1716, y ayant eu des privileges excluſifs accordés pour fabriquer de pareils amidons ; l’on ſoit encore obligé maintenant de conſacrer, pour des objets