conteſtation, reconnue par les Economiſtes. Mais comme ce point important n’étoit pas décidé & que je ne pouvois démontrer la vertu nutritive de ces végétaux particuliers qu’en prouvant qu’ils contiennent une ſubſtance analogue à celle des autres végétaux reconnus pour être alimentaires, il m’a paru eſſentiel de déterminer préalablement quelle étoit cette ſubſtance : ainſi loin que ma premiere partie ſoit un hors d’œuvre, je préſume que l’Académie voudra bien la regarder comme une diſcuſſion fondamentale & approuver cette extenſion de recherches qu’elle ne peut manquer ſans doute d’avoir ſuppoſée.
L’aliment principal de l’homme, celui qui fait la baſe de la nourriture de tous les peuples de la terre, eſt farineux ; & l’on ne peut diſconvenir que cet état farineux ne ſoit dû à l’amidon qui en fait preſque toujours la portion la plus conſidérable ; il eſt même certain que tout végétal privé de cette ſubſtance, ne paroît nullement propre à être converti en pain ou en bouillie, ſeules formes