comme on cultive les vignes en Gaſcogne, je pris quelques informations pour connoître les recherches qui avoient été ſaites à ce ſujet. Je ſus par feu M. d’Eſpagnac de Puimarets, que M. Dubois, Baron de Saint-Hilaire, s’étoit occupé de ce travail, dont il avoit envoyé le réſultat à la Société royale d’Agriculture de Limoges ; je fis en ſorte de me le procurer, & j’en rappelle ici l’abrégé. J’écrivis auſſi à M. Blanchet, l’Apôtre des pommes de terre en Bretagne, & ſans contredit l’Agriculteur le plus diſtingué de cette province, pour avoir également ſon avis, perſuadé qu’ayant voyagé dans les cantons à pommes de terre, il devoit avoir examiné, obſervé & comparé toutes les méthodes de cultiver ce végétal, & que celle qu’il avoit adoptée, ſeroit la plus parfaite ; il me procura tous les détails que je pouvois deſirer : je vais auſſi les publier ; car on ne ſauroit trop raſſembler de ſaits & d’obſervations ſur une matière qui intéreſſe la ſubſiſtance journalière des hommes les moins à l’aiſe.
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ſur les Végétaux nouriſſans.