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Conservation

ne me paroît. pas que juſques à préſent il puiſſe la ſuppléer. Les expériences que je viens d’expoſer, & qui ont été faites il y a long-temps pour la première fois, à deſſein de prouver ſans réplique qu’il n’exiſte pas dans les pommes de terre plus d’amidon que la râpe n’en extrait, & qu’on peut ſe dispenſer de ſoumettre ces racines à l’opération de l’amidonnier, auroient dû éclairer ſur tous les moyens propoſés pour en obtenir, davantage.

On vient encore de rappeler que M. Dombey avoit apporté du Pérou le ſeul remède employé dans cette partie du monde, pour réparer la perte inévitable des pommes de terre gelées, comme un moyen nouveau & utilement praticable dans cette circonſtance. Il conſiſte « à les faire macérer, rouir pour ainsi dire, dans des ſacs qu’on laiſſe quinze a dix-huit jours dans l’eau courante, & juſqu’à ce que, réduites en farine, la ſubſtance ſe ſépare de l’écorce. On rejette