même cercle de temps : l’opération de cuire ces racines, de faire lever la pâte & de la laiſſer ſéjourner au four, en exige au moins le double que pour le pain ordinaire.
Le citadin ne peut & ne doit donc voir dans le pain de pommes de terre qu’un aliment de fantaiſie, qu’il ne faut jamais eſpérer d’introduire dans le commerce de la boulangerie, ni l’aſſimiler pour le prix à aucun autre pain. S’il veut en faire uſage par goût ou par régime, qu’il le commande & le paye au boulanger ce que celui-ci exigera raiſonnablement. La moindre dépenſe du riche, & la plus forte du pauvre, eſt le pain.
C’eſt particulièrement aux fermiers environnés de terrains couverts de pommes de terre que ces racines ſous forme de pain procureront tous les avantages qu’on leur a