Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/3

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AVERTISSEMENT


La Faculté de Médecine de Paris fut conſultée en 1771, par M. le Contrôleur-général, sur la ſalubrité des Pommes de terre, que l’on accuſoit d’occaſionner des maladies dans quelques-unes de nos Provinces. Le rapport le plus capable de diſſiper toutes les craintes que donna cette ſavante Compagnie, m'engagea dès-lors à examiner ces racines par toutes les voies que la chimie ſuggéroit, & mon travail eut l'avantage de ſeconder ſes vues d'utilité.

Quelques années après, les alarmes ſe renouvelèrent ſans plus de fondement ; les Pommes de terre devinrent l'objet d'un autre genre d'accuſation : on leur reprochoit, entre autres, de nuire à la récolte des grains, d'épuiſer le meilleur ſol, & de le mettre hors d'état de rapporter aucunes productions. Je crus devoir répon-