Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/370

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
362
Usage

conclut que, toutes choſes égales, un arpent de terre employé à cette culture, devroit rapporter 1800 boiſſeaux de ces racines, indépendamment des tiges qu’on pourroit, dans les pays privés de bois, employer avec profit au chauffage des fours pour leſquels on conſomme tant de paille, cet engrais ſi néceſſaire à l’agriculture.

Les plus belles tiges pourroient ſervir auſſi, dans les pays vignobles, d’échalas, & dans les jardins, à ramer les pois & haricots. Si l’on en croit quelques auteurs, il ſeroit possible que les vers à ſoie ſe nourriſſent des feuilles du topinambour ; que ſon écorce, préparée comme celle du chanvre, rempliſſe les mêmes uſages, & ſa moëlle celle du ſureau ; mais ces propriétés n’ont pas encore été juſtifiées par un aſſez grand nombre de faits, pour les invoquer en faveur du topinambour.