Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/204

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Puisque le vin de mes amours,
Amertumeux et plein de larmes,
Endolorit le pain des jours
Depuis leur signe aux fatals charmes.


Mains sinistres ! Mains de poison !
Gestes de ténébreuses vierges !
Vous avez lui dans ma maison
Comme deux mortuaires cierges !


Ma douleur regarde la Mort,
Car l’Espoir a fermé sa porte,
Et, tristement, le vent du Nord
Souffle sur ma chandelle morte.