Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/240

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Et plus tard, du néant de braises expirées
Où tout ce qui fut mien se sera replongé,
Dans le calme béat des futures vesprées
On verra revenir le lointain naufragé.

Mais il sera si beau, les mains pleines de roses,
Et le cœur enlacé de longs rameaux de lys,
Que nul n’ira rouvrir les bandelettes closes
Où ses jours écoulés gisent ensevelis.