Page:Pascal - Les lettres de Blaise Pascal, edition Beaufreton, Crès 1922.djvu/15

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Ici ce post-scriptum de la main d’Etienne Pascal, le père : Ma bonne fille m’excusera si je ne lui écris comme je le désirerais, n’y ayant aucun loisir. Car je n’ai jamais été dans l’embarras à la dixième partie de ce que j’y suis à présent. Je ne saurais l’être davantage à moins d’en avoir trop il y a quatre mois que je ne me suis pas couché six fois devant deux heures après minuit.

Je vous avais commencé dernièrement une lettre de raillerie sur le sujet de la vôtre dernière, touchant le mariage de M. Desjeux, mais je n’ai jamais eu le loisir de l’achever. Pour nouvelles, la fille de Monsieur de Paris, maître des comptes, mariée à Monsieur de Neufville, aussi maître des comptes, est décédée, comme aussi la fille de Belair, mariée au petit Lambert. Votre petit a couché céans cette nuit. Il se porte Dieu grâces très bien. Je suis toujours Votre bon et excellent ami,

PASCAL.