Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 15.djvu/400

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DE LA TROISIÈME R A C E. 317

dapiteri. S. Guastionis de Pistiaco, constabularii. S. Pagani Aurelianensis, cubicularii (a). S. Guidonis fratris Galerani, camerarii. Actum Stampis mense Martïi, in palatio, anno ab incarnatione ioSj, anno ytrb regni ejus 2J.

Ego frater Andræas, B. Maglorii Parisius humilis abbas, testificor me vidisse privilegium illustrissimi Regis Philippi, et verbo ad verbum iegisse, prout continetur in praesenti scripto. Ego frater Anselmus, S. Victoris Parisius humilis abbas, testificor me vidisse privilegium illustrissimi Regis Philippi, et verbo ad verbum legisse, prout continetur in praesenti scripto. Ego frater Theobaldus, S. Genovefae Parisius humilis abbas, testificor me vidisse privilegium illustrissimi Regis Philippi, et verbo ad verbum legisse, prout continetur in praesenti scripto. Note.

(a) II y a dans les lettres patentes impri- le grand chambrier, camerarius ; le bouteiller, mées par Choppin, cubicularii ; mais c’est une buticularius ; le connétable, constabularius ; le faute, et on doit lire buticularii. Payen d’Or- chancelier, cancellarius. Le sénéchal étoit le Jeans étoit alors bouteiller du Roi, comme grand-maître de la maison du Roi ; on le Gui, frère ou plutôt fils de Waleran, cham- trouve appelé aussi major domûs regiaijetmême, brier, et Gaston de Poissy , connétable. major regni : sa charge étoit la première des On comptoit, à cette époque , cinq grandes cinq ; elle fut long-temps remplie par les charges de la couronne : le sénéchal, dap’tfer ; Comtes d’Anjou. (ù) Droit de fouage accordé par le Roi au Comte d’Eu, sur les habitans, dans toute Vétendue de sa Pairie.

LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; savoir faisons à tous presens et à venir, nous a,voir receue humble supplicacion de nostre très-chier et amé cousin le Conte de Eu (b), contenant comme noz très-chiers et très-amés Contes (c) et cousins les Ducs d’Orleans et d’Alençon (d) ayent par cy-devant accoustumé d’ancienneté avoir, lever et prendre à leur proffit, par dons de nos predecesseurs, et à cause de leur parrye ou autrement, le droit qui nous peut ou pourroit appartenir du fouage (e) qui se tient de trois ans en trois ans sur leurs subgets de leurs seigneuries qu’ils tiennent de nous en parrye en nostre duché de Normandie : et soit ainsi que Notes.

(o) Bibliothèque impériale, manuscrits de Frntanieuj pièce 248.

(b) Charles d’Artois, prince du sang, le meme qui, ayant été fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, fut détenu pendant vingtfr °is ans par les Anglois. Jean d’Artois, son a,euI, arrière - petit - fils de Louis VIII, avoit obtenu le comté d’Eu du Roi Jean, aPres h confiscation qui en fut faite sur le connétable de Nesle , décapité le 16 novembre 1350, comme ayant entretenu des ubons criminelles avec les ennemis de

  • Etat.

(c) Contes doit être une erreur du copiste ; il faut lire oncles, je crois : on le trouve ainsi quelques lignes plus bas.

(d) Princes du sang aussi. Les Ducs d’Alençon descendoient de Charles de Valois, fils de Philippe III ; et les Ducs d’Orléans, de Louis, second fils de Charles V, branche qui donna ensuite Louis XII à la France. Le Duc d’Orléans dont il est parlé dans ces lettres de Louis XI en faveur du Comte d’Eu, fut le père même de Louis XII ; il étoit petit-fils de Charles V.

(e) Imposition par feu.

Louis XI,

à Tours,

Janvier 1461.

Louis XI,

à Tours,

Janvier 1461.