Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 15.djvu/680

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de la troisième Race. ^

qu’aussi par nostre bailly de Touraine ou son lieutenant, ausquels ilz s’ad- ■■■» < jressoienf» neantmoins ilz doutent qu’à l’occasion de ce que par inadver- Louis tance ilz n’ont esté à vous addressés, que par ce ilz n’ont esté par vous *Z°ur8 vérifié» ce aPPartient par le moyen de la finance que leur avons ei^ donnée pour iceux, et autrement, que vous fissiez à présent difficulté, s’ilz * 2 jes vous presentoient, de les entheriner et de procéder à la vérification d’iceulx» tant par ce que dit est, comme aussi qu’ilz ne sont signez de nostre main, et que par ce ilz leur fussent de nulle valeur, et que les voulussiez contraindre à nous payer finance pour occasion de ladicte vérification, qui seroit en leur très-grand grief, préjudice et dommaige, si par nous ne leur estoit sur ce impartie nostre grâce, requerans icelle. Pourquoy nous, en considération des choses dessusdictes, et aussi aux causes qui nous ont meu de donner ausdiz supplians lesdiz privilèges, voulant iceux sortir leur plain efFect, vous mandons, commandons et expressément enjoignons que s’il vous appert desdiz privilèges, franchises et libertez par nous octroyez à iceux supplians,’ cy attachez comme dit est, vous, en ce cas, procédiez à l’entherinement et vérification d’iceulx, selon leur forme et teneur, et tout ainsi qu’il est contenu en nosdictes lectres, et comme vous eussiez fait et peu faire si icelles lectres vous eussent esté addressées pour ladicte vérification, et que les eussions signées de nostre main t sans avoir aucun égard ausdictes faultes et obmissions, desquelles nous avons iceulx supplians relevez et relevons de grâce speciale par ces présentes signées de nostre main, nonobstant quelconques ordonnances, mandemens ou defifenses, usage et stil de nostredicte chambre des comptes , et lectres subreptices à ce contraires. Donné à Tours, le xiij* jour de Decembre, l’an de grâce mcccc lxii, et de nostre regne le deuxièsme. Ainsi signé, Louis. Et par le Roy, le sire de Beaugy, maistre Estienne, chevalier, Guillaume de Varie, et mes presens. Bourre.

Les gens des comptes du Roy nostre sire à Paris , à tous ceux qui ces présentes lectres verront, salut. Comme ledit seigneur, par ses lectres closes réiteratives, signées de sa main, nous ayt despieça par plusieurs fois escrit et mandé bien expressément vérifier et expedier ses lectres patentes en forme de chartre, ausquelles ces présentes sont attachées sous l’un de noz signets, contenant plusieurs privilèges par luy octroyez aux bourgeois, manans et habitans Jaiz de la ville et cité de Tours, et n’a gueres nous ayt encore derechef escrit et mandé de bouche, par honorable homme et sage maistre Jean Dauvet, son conseiller et premier président en sa court de parlement à Tholose, lequel il ayt chargé de communiquer sur ce avec nous ; et encore depuis, luy estant en cette ville de Paris, en ce présent mois de roay, il nous l’a d’abondant commande et fait dire par aucuns des gens de ses finances estans entour luy : sçavoir faisons que, veues lesdictes lectres et Jes expéditions faictes sur icelles par les trésoriers de France et généraux des finances, veu aussi une aultre lectre patente d’icelluy seigneur, commandée par luy et signée de sa main, à nous addressante, attachée aux dessusdictes, sous son contre-séel, et ausquelles ces présentes sont attachées comme dessus, par lesquelles il nous mande et commande expedier sesdictes lectres de chartre, comme si elles estoient addressées à nous et signées de s* main ; ouy avec ce la créance que nous a dicté sur ce de par luy ledit maistre Jean Dauvet, et eu consultation et délibération avec luy : nous, pour accomplir le commandement dudit seigneur et satisfaire à son plaisir