Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/358

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Dr 1. A TROIS ! È MF. R A C F.

vcllement mys ct instituti en ladicte chambre, et que les lettres de don dudit ■ ■■■■■■•■■■ ... dixiesine denier, avec l’entcrinemcnt qui s’en estoit ensuivy, estoient relices Louis XI, aux lectres anciennes de ladite fondacion desdits Contes d’Anjou, et par * Arras, nosdites lettres estoit mande faire joyr lesdits doyen et chapitre de ladite ,e,<>Septemb eglise, dudit dixiesme denier, tout ainsi qu’ils faisoient au temps desdits w Contes d’Anjou, lesquels ne faisoient point de monnoie d’or, ainsi que avez voulu dire, pourquoy avez fait difficulté les faire joyr dudit dixiesine denier de ladite monnoie , tant d’or que d’argent, jusques à ce que eussiez sceu notre bon plaisir et voullenté sur ce ; lesquels reffus et dissimulacion ont esté et sont au très-grant préjudice et dommaige , frais et missions de ladite eglise, et par ce moien lesdits dons par nous faitz à icelle eglise , illusoires et inutiles, ct plus pourroient estre pour l’advenir, si sur ce ne leur estoit donné provision, humblement requérant icelle. Pourquoy nous, ces choses considérées, et pour l’amour et la singulière dévotion que avons à icelle eglise et à la très-sainte et très - precieusc vraye Croix de nostre Sauveur Jhesus-Christ estant en icelle, nous, comme dessus est dict, avons confirmé, et de nouvel, de nostre plus ample grâce, donné ledit dixiesme denier de tout l’esmolument de la monnoie d’Angers , comme vous pcult ou pouria apparoir par noz dernières lettres sur ce faictes, données en l’an mil quatre cens soixante-treize (a) : désirant de tout nostre cueur nosdites lettres sortir leur plain et entier effet, vous mandons et expressément enjoignons que, sans avoir regard ausdites difficultés ne autres quelzconques, vous faictes joyr lesdits doyen et chappitre dudit dixiesme denier de tout l’esmolument de ladite monnoie, tant d’or que d’argent, ct en faisant le jugement desdites boestes, tant pour les années passées, desquelles avez fait difficulté, que pour celles qui sont advenues, faictes d’ores en avant, et par chascun jugement que ferez desdites boestes, distraction et déduction de tout l’esmolument de ladite monnoie d’Angers et qui pourroit nous compectcr et appartenir, tant d’or que d’argent, dudit dixiesme denier de ladite monnoie, au prouffit de ladite eglise, en mandant à nosdits officiers de ladite monnoie d’Angers les en faire joyr sans dissimulation ou contradiction quelzconques, car ainsi nous plaist-il et voulions estre faict, nonobstant les choses dessusdictes, et que, au temps que lesdits Contes d’Anjou donneront ledit dixiesme denier à ladite eglise de Saint-Lo , l’on ne feist aucune monnoie d’or audit lieu d’Angers , et ordonnances quelzconques faictes par nous ou noz predecesseurs sur le faict desdites monnoies, et quelzconques lettres subrcpticcs impetrées ou à iinpetrer à ce contraires. Donné à nostre cité d’Arras, le seiçiesme jour de Septembre, l‘an de grâce mil cccc soixante-dix-sept, et de nostre regne le xvtjF Signé : Par le Roy, Monsieur le Conte de Beauvais, le Conte de Marie, mareschal de France, le sire de Bouchaige, M.’ Guillaume Pic art, général, et autres presens. L. Tindo. Et scellé sur simple queue de cire jaulne du grand scel. Nos très-honorez seigneurs, nous nous recommandons à vous. De vostre partie nous ont esté présentées certaines lectres patentes du Roy nostredit seigneur, données à Arras, le seizième jour de ce présent mois, ensemble autres lettres missives touchant le dixiesme denier du droit de la monnoie d Angers, par lesquelles appert du bon plaisir dudit seigneur, pour les causes Note.

(a) Voir le tome XVil, pas ;. et suiv. Les lettres sont du mois de juillet i , et noni/j73.