Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/391

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326 Ordonnances des Rois de France

1 Venise ont avec le Duc de Milan et la Seigneurie de Florence, à la conser- ^jOUpS vation et defense de leur estât seulement ; et pareillement nous, de nostre 3U du”5 Part> ne donnerons quelque secours, faveur, support et aide contre lesdits Parc-lès-Tours Venise > à aucuns de leurs ennemis, rebelles et desobeissans, pour quelque le 9 Janvier occasion que ce soit.

  • 477- (S) hem- Et en ce présent traité nous avons aussi, de nostre part, expressément

réservé et reservons toutes les amitiez, confederacions et alliances que nous avons avec la seigneurie et communauté de Florence, ausquelles nous ne voulons et n’entendons en quelque maniéré prejudicier ni deroger mais voulons et entendons icelles entretenir et garder, nonobstant ce présent traité, et sans que par icelui y soit en quelque maniéré ni en quelque partie dérogé.

Apres lesquelles choses ainsi traitées, conclues, appointées, et à nous bien au long dites et rapportées, le sieur Dominique Gradenigo, pour et au nom desdits de Venise, nous a requis et fait requérir qu’il nous plust les avoir agréables, et sur ce octroier nos lettres en forme due, offrant, par vertu du pouvoir à lui donné, en bailler scs lettres, et cn outre, dedans le quinzième jour du mois de mai prochainement venant , nous rendre ou envoier lettres patentes desdits Duc et Seigneurie de Venise, en forme due et autentique, confinnatoires desdites choses, promettant et soi obligeant icelles tenir, garder et accomplir. Savoir faisons que , pour considération du grand désir et affection que lesdits Duc et Seigneurie de Venise démontrent avoir à la pacification des différences qui sont entre eux et nous et d’avoir nostre amour et bienveillance, réduisant à mémoire les anciennes amitiez qu’ilz ont eu avec nos tres-chretiens progeniteurs, désirant dc nostre part les avoir pour nos bons, vrais et spéciaux amis, nous, sur ce bien et duement acertenez et avertis, icelles paix, amitié et bienveillance entre nous et nos successeurs Roys de France, nos roiaumes, pays, terres, seigneuries et sujets, et lesdits Duc et Seigneurie de Venise, leurs pays, terres, seigneuries et sujets, et toutes les autres choses traitées, conclues et appointées avec ledit Dominique Gradenigo, ainsi et par la forme et maniéré qu’elles sont ci-dessus exprimées et déclarées, avons, pour nous et nos successeurs Rois de France, ratifié, confirmé et approuvé, et, par la teneur de ces présentes, ratifions, confirmons et approuvons, promettant en bonne foi et parole de Roy icelles tenir, garder et observer de point en point, tout ainsi et par la forme que ci-dessus est contenu, sans jamais faire ni venir à l’encontre, pourvu toutefois que lesdits Duc et Seigneurie de Venise, et leurs successeurs, les garderont, observeront et entretiendront entièrement de leur part. J t, pour ce que de cesdites présentes l’on pourra avoir à faire en plusieurs et divers lieux, nous voulons qu’au vidimus d’icelles, fait sous scel roial, &c. En tesmoin de ce, nous avons fait mettre nostre scel à cesdites présentes. Donné ail Plessis dit Parc-lès-Tours, le neuvième jour de Janvier, l’an de grâce mille quatre cents soixante-dix-sept, et de nostre regne le dix-septieme. Signées sur le reply : Par le Roi en son Conseil, auquel Monsieur le Cardinal de Foix, Vous, les Archevesques de Vienne et de Sens, les Evesques d’Alby, d’Agen, d Agdc, le Comte de Dunois, le protonotaire de Cluny, les sires de Bressuyre et de Saint-Pierre, grand sente hal de Normandie, d’Argenton, senechal de Poitou, maistre Ai huit Fumée, maistre des rtquestes ordinaire de l’/iostel, Raoul Pic fion, Jean Pcllicu, conseiller en parlement, Aubert le Viste, correcteur en la chancellerie, et plusieurs autres estoient. D’Isoine. Et scellé sur double queue du grand scel de cire jaune.