a À la conjugaison des verbes ל״א s’applique ce qui a été dit sur la gutturale א § 24. Dans la flexion de ces verbes l’alef n’est plus prononcé ; en conséquence, une syllabe primitivement fermée par א devient ouverte et prend les voyelles (moyennes) de syllabe ouverte (sans allongement proprement dit).
b Qal. Au parfait, outre la forme active, il y a une forme stative en ◌ֵ. Parfait d’action : la forme primitive *maṣaʾ avec deux a brefs devient מָצָא trouver avec deux å moyens, en syllabe ouverte. Parfait statif : la forme primitive *maliʾ devient מָלֵא ê. plein (i bref devient normalement ◌ֵ en syllabe ouverte)[1].
Futur. Le futur statif est en a, comme toujours, p. ex. יִמְלָא. Le futur d’action est également en a, p. ex. יִמְצָא (au lieu de יִמְצֹא*), p.-ê. à l’analogie du futur *i̯iglai̯, d’où provient יִגְלֶה, § 79 e.
La forme pl. fém. en ◌ֶ֫אנָה, qu’on a au qal et dans les conjugaisons dérivées, est à l’analogie des verbes ל״ה, p. ex. תִּמְצֶ֫אנָה comme תִּגְלֶ֫ינָה.
L’impératif a la voyelle du futur : מְצָא.
Mais l’infinitif est en ọ : מְצֹא, la forme קְטֹל étant devenue comme la forme propre de l’infinitif, § 49 c.
c Nifal : נִמְצָא. Dans la flexion, au lieu des formes attendues נִמְצָ֫אתָ* etc., on a נִמְצֵ֫אתָ etc., avec un ◌ֵ qui provient des verbes ל״ה, par exemple נִגְלֵ֫יתָ.
Piel : מִצֵּא[2]. Dans la flexion on a naturellement ◌ֵ, par exemple מִצֵּ֫אתָ.
Hifil : הִמְצִיא. Dans la flexion on a, p. ex. הִמְצֵ֫אתָ avec ◌ֵ, comme dans les autres conjugaisons dérivées, et non pas ◌ִי.
Hitpael. Comme dans le verbe fort (§ 53 b) outre le type ordinaire en ◌ֵ, on a le type rare en a (ici ◌ָֽ) dans הִתְחַטָּא s’enlever