méen[1]. La voyelle ◌ָֽ est moyenne comme les voyelles ◌ֵ, ◌ֹ des formes symétriques[2] ; elles se maintiennent cependant au pl. cst. : קָמֵי, מֵתֵי.
Le participe passif est קוּם avec ū à l’analogie de קָטוּל. Il est très rare (p. ex. מוּל circoncis), la plupart des verbes ע״ו (et ע״י) ayant un sens intransitif.
e Parfait. Les parfaits statifs מֵת, בּשׁ (écrit sans ו) sont les adjectifs verbaux מֵת, בּוֹשׁ « conjugués », comme dans le verbe régulier. De même le parfait קָם est l’adjectif verbal קָם « conjugué ». Comme l’adjectif verbal קָם, le parfait קָם est secondaire. Ici encore la voyelle ◌ָֽ est moyenne. Avec un ā long on aurait קוֹם*, forme qui a probt existé, car elle est contenue dans le nifal נָקוֹם. Si le ◌ָֽ était long on aurait dans la flexion, p. ex. קָמ֫וֹתָ* avec une voyelle de liaison, comme au nifal et au hifil. Or on a קַ֫מְתָּ avec voyelle brève, comme on a מַ֫תָּה de מֵת.
f Nifal : Parfait נָקוֹם. La préformante primitive *na se maintient en syllabe ouverte (§ 51 a). L’élément קוֹם (de *qām), qu’on a dans ar. ʾinqām(a) اِنْقَامَ, est probablement l’ancienne forme du parfait qal.
Le futur יִקּוֹם semble être formé d’après le parfait, à l’analogie du qal des verbes פ״ן p. ex. נָפַל, יִפֹּל, le parfait נָקוֹם ressemblant à un qal de פ״ן[3].
g Hifil : Au futur la forme primitive est *i̯aqīm > יָקִים. L’ī long a passé dans le verbe fort : יַקְטִיל (§ 54 a). Au jussif, *i̯aqim, avec i bref, devient יָקֵם ; futur inverti וַיָּ֫קֶם. De même à l’impératif on a הָקֵם (opp. קוּם avec voyelle longue § c).
Parfait הֵקִים. L’ī provient du futur (de même dans le verbe fort). La voyelle ◌ֵ (moyenne) est à l’analogie de הֵיטִיב où elle est longue (§ 76 c)[4].
De même le participe מֵקִים est à l’analogie de מֵיטִיב (cf. § 50 f).
Le hofal הוּקַם a ū long à l’analogie de הוּשַׁב (§ 75 a).