dans Bauer et Leander[1] souvent avec les raisons qui justifient l’attribution de tel nom à telle forme. Brockelmann donne les formes hébraïques dans le cadre de la formation nominale de toutes les langues sémitiques, ce qui aide grandement à les comprendre. Malgré toutes les études faites jusqu’ici, l’état primitif d’un grand nombre de noms reste plus ou moins douteux.
Les formes avec une seule consonne (du moins en apparence) sont très rares : אִי, pluriel אִיִּים I île, II chacal ; צִי I pl. צִיִּים et צִים navire ; צִי* II pl. צִיִּים certain animal du désert.
a Qal. Avec voyelle brève primitive a devenue normalement å moyen[2] : יָד main § 96 E a, דָּם sang § 96 E a, שָׁד sein, וָו crochet § 26 f, דָּג poisson, תָּו signe. Noms de parenté § 98 b : אָב père, אָח frère, חָם beau-père.
Avec finale féminine : שָׁנָה année, שָׂפָה lèvre, אָמָה servante § 98 d ; דֶּ֫לֶת porte, קֶ֫שֶׁת arc. Rapprocher les infinitifs aphérétiques comme גֶּ֫שֶׁת § 72 c (de נגשׁ), דַּ֫עַת § 75 g (de יָדַע).
b Qil. (Flexion § 96 E b). Avec voyelle brève primitive i devenue normalement ẹ : עֵץ bois, אֵל dieu ; בֵּן fils § 98 c, שֵׁם nom, שֵׁת base.
Avec finale féminine : מֵאָה centaine, cent, פֵּאָה côté. Rapprocher les subst. aphérétiques des verbes פ״ו tels que לֵדָה enfantement (aussi infinitif) énumérés § 75 m, et les inf. du type לֶ֫דֶת, שֶׁ֫בֶת § 75 a.
c Qul. Avec voyelle brève primitive u devenue normalement ọ : p.-ê. תּוֺר tourterelle (le ו serait abusif).
d Qāl. Avec voyelle longue primitive ā devenue normalt ọ̄[3] : דּוֹד bien-aimé, חוֹף rivage, טוֹב bon (probablement).
- ↑ § 61 (pp. 448−506). Cette partie de la grammaire de Bauer et Leander est excellente ; nous en avons largement profité.
- ↑ Pour plusieurs de ces noms, l’état primitif de la racine est discuté ; de même pour Qil.
- ↑ Les noms du type קוֹל sont parfois d’origine douteuse ; ọ̄ peut provenir de la contraction de au̯, et même être allongement secondaire de ọ.