Remarque. À la forme qutl répond dans les racines ע״ע la forme qull, § B i.
k Qetul. La voyelle ọ passe à la fin dans quelques noms, surtout à 2e א : בְּאשׁ puanteur, לְאֹם pl. לְאֻמִּים peuple, שְׁאָט־ (sens douteux), סְבָךְ־ broussailles (comp. סְבַךְ § g).
La forme qetullah, avec redoublement secondaire, est assez fréquente. Dans la plupart des cas, cette forme semble être le féminin de l’inf. qetul > קְטֹל. Le redoublement spontané de la consonne non finale après la voyelle u est constant, § 18 e. Ex. : אֲחֻזָּה possession, יְרֻשָּׁה possession, סְגֻלָּה possession en propre ; פְּקֻדָּה inspection etc., גְּאֻלָּה libération, חֲנֻכָּה consécration, אֲלֻמָּה gerbe, כְּהֻנָּה sacerdoce.
a Qatal (Flexion § 96 B b) Avec deux a primitifs brefs, devenus normalement å moyens. Cette forme est fréquente comme substantif et comme adjectif.
Substantifs : דָּבָר parole, אָדָם homme, פָּרָשׁ cheval, בָּקָר gros bétail ; שָׂכָר salaire, רָעָב faim, צָמָא soif.
Adjectifs : חָכָם sage, חָדָשׁ nouveau, יָשָׁר droit, רָחָב large, חָזָק fort, קָטָן, fém. קְטַנָּה petit (avec redoublement spontané § 18 f), אֶחָד un (de ʾaḥad, avec redoublement virtuel spont. § 20 c).
Racines ל״י (Flexion § 96 B f) : שָׂדֶה champ et (poét.) שָׂדַי, קָנֶה roseau, מָנֶה mine. Racines ל״ו : עָנָו humble.
Racines ע״ע : בָּדָד isolé, חָלָל percé, blessé à mort. Avec finale féminine (Flexion § 97 B b) : la forme qatalat devient normalement קְטָלָה. Cette forme est fréquente pour les abstraits : צְדָקָה justice, נְבָלָה infamie, et pour les noms de cris : זְעָקָה, צְעָקָה et צְוָחָה cri, שְׁאָגָה rugissement, אֲנָחָה soupir.
b Qatil (Flexion § 96 B d). La forme primitive devient normalement קָטֵל. Cette forme est fréquente pour les adjectifs : c’est elle qui a donné le parfait statif de la 1re espèce, § 41 b. Elle est assez fréquente pour les substantifs, en particulier pour les membres du corps (en partie adjectifs substantivés).
Adjectifs : כָּבֵד lourd, זָקֵן vieux, יָבֵשׁ sec, מָלֵא plein, דָּשֵׁן gras, עָרֵל incirconcis.