rence du pluriel, quant au son et même généralement quant à la graphie, mais qui en réalité sont des singuliers. Dans ces formes la finale ai̯ a été contractée en ẹ̄, lequel a été généralement écrit ◌ֵי, avec un י comme au pluriel. Sans י on trouve נְוֵהֶם leur pâturage Jér 49, 20 ; Éz 34, 14 ; אֹֽפֵהֶם leur boulanger Os 7, 6 . Avec י : מַרְאֵיהֶם leur aspect Dn 1, 15, מַרְאֵיהֶן Gn 41, 21 ; Nah 2, 5 ; נֽוֹטֵיהֶם qui les étend Is 42, 5 (cf. § 136 e N) ; — מַֽחֲנֶ֫יךָ ton camp Dt 23, 15 (après מַֽחֲנֶ֫ךָ), שָׂדֶ֫יךָ ton champ 1 R 2, 26 ; מִקְנֶ֫יךָ ton bétail Is 30, 23.
et 2e longue.
a Dans ces noms, la 2e voyelle étant longue se maintient ; la 1re voyelle primitivement brève est caduque ; et même dans certaines formes comme כְּתָב la voyelle primitive n’apparaît plus. Le paradigme פָּקִיד donne un exemple de qatīl de racine forte, עָנִי de racine ל״ה ; enfin כְּתָב un exemple de qitāl ou qutāl.
b Flexion de 18. פָּקִיד préposé et autres noms avec 1re voyelle primitive a brève et 2e longue, p. ex. קָטוּל, גָּדוֹל (avec ọ allongé secondairement § 88 D c)[1], שָׁלוֹם, מָקוֹם.
L’a bref primitif devient ◌ָ en prétonique. En antéprétonique il tombe très généralement, ainsi qu’à l’état cst. Exceptions[2] : שָׁלִישׁ écuyer, cst. שָׁלִישׁ, שָֽׁלִישׁוֹ ; pl. שָֽׁלִישִׁים, cst. שָֽׁלִישֵׁי, שָֽׁלִישָׁיו. [Dans סָרִיס eunuque certaines formes supposent un qatīl, d’autres un qattīl : cst. סְרִיס ; pl. סָֽרִיסִים, cst. סָֽרִיסֵי (1 f. סְ׳), סָֽרִיסָיו etc. De même pour פָּרִיץ effractor, perceur de murailles : cst. פְּרִיץ ; pl. פָּֽרִיצִים, cst. פָּֽרִיצֵי]. De שָׁבוּעַ semaine on a les pluriels שָֽׁבוּעִים, שָֽׁבֻעוֹת, cst. שְׁבֻעוֹת (שָֽׁבֻעֹֽתֵיכֶם § 14 c 2) ; mais duel שְׁבֻעַ֫יִם Lév 12, 5 † (opposer l’absolu שְׁבֻעוֹת serments Éz 21, 28, de שְׁבוּעָה).
Pour la flexion de la forme qatalān, p. ex. זִכָּרוֹן, cst. זִכְרוֹן[3], pluriel זִכְרֹנִים, cf. § 88 M b.