13, 18) ; 1 R 12, 32 וְהֶֽעֱמִיד ; 2 R 14, 14 וְלָקַח. Dans des cas comme 1 S 5, 7 וְאָֽמְרוּ un י a pu facilement tomber. Dans des cas comme Is 40, 6 וְאָמַר la forme weqatálti n’est due qu’à une mauvaise vocalisation : lire וָֽאֹמַר et j’ai dit (LXX, Vulg.). — La ressemblance graphique entre וְהָיָה et וַיְהִי peut expliquer en partie certains וְהָיָה anormaux : 1 S 1, 12 (cf. Driver et Ehrlich in h. l.) ; 10, 9 ; 13, 22 ; 17, 48 ; 25, 20 ; 2 S 6, 16 (mais parall. 1 Ch 15, 29 correctement וַיְהִי) ; 2 R 3, 15 ; Jér 37, 11 ; Am 7, 2[1]. — Par contre ויהי pour והיה a été vocalisé וִיהִי et sit (pour obtenir un sens moins mauvais que וַיְהִי) dans 2 S 5, 24 ; Ruth 3, 4 (dans les deux exemples il y a injonction) ; 1 S 10, 5 ; 1 R 14, 5 (dans les deux exemples il n’y a pas d’injonction)[2].
sur le waw avec les formes verbales finies.
Le choix de la forme après un et dépend du sens de cet et. Le et est-il simple ou énergique ? (cf. § 115 a). Il est énergique quand il comporte une idée de succession ou une idée de consécution ou de finalité. Autrement il est simple et doit se rendre par le waw faible. Si le et est énergique, les principaux cas sont les suivants : 1) Pour l’idée de succession, on emploie les formes de l’indicatif avec waw inversif : wayyiqtol, weqataltí ; 2) Pour l’idée de consécution : après un indicatif on emploie généralement l’indicatif, après un mode volitif on emploie le mode volitif (avec waw modal) ; 3) Pour l’idée de finalité on emploie le mode volitif (avec waw modal).
Dans le tableau suivant nous donnons des exemples théoriques des formes verbales finies après un premier même verbe manger[3]. Dans la 1re série d’exemples, le second verbe boire[4] exprime une action qui est censée simultanée : le waw est donc purement coordinatif. Dans la 2e série, le second verbe se coucher, dormir exprime une action qui est naturellement postérieure : waw énergique de succession. Dans la 3e série, on a un verbe (vivre) exprimant une action qui peut être la conséquence ou la fin de l’action de manger : waw modal.