mes ; Jug 3, 15 יַד־יְמִינוֹ sa main droite (יָמִין toujours subst. : côté droit, la droite) ; 1 R 21, 11 אַנְשֵׁי עִירוֹ ses concitoyens ; 2 R 6, 12 חֲדַר מִשְׁכָּבֶ֑ךָ ta chambre-à-lit (angl. bedroom) = ta ch. à coucher ; 2 R 25, 29 בִּגְדֵי כִלְאוֹ ses vêtements de prison ; Is 56, 7 בְּבֵית תְּפִלָּתִי dans ma maison de prière ; Ps 60, 10 מוֹאָב סִיר רַחְצִי Moab est mon bassin de lavage[1] ; 132, 11 פְּרִי בִטְנְךָ ta progéniture (littt ton fruit-de-ventre, all. Leibesfrucht ; non : le fruit de ton ventre, ce qui ne peut se dire d’un homme)[2].
c Un nom avec suffixe, pas plus qu’un groupe génitival, ne peut normalement avoir l’article. Les exemples qu’on trouve dans notre texte massorétique sont fautifs ou suspects ; p. ex. Jos 7, 21 הָֽאָֽהֳלִי (p.-ê. amalgame de deux leçons אָֽהֳלִי et הָאֹ֫הֶל) ; 8, 33 הַחֶצְיוֹ (cette forme, ainsi que חֶצְיוֹ où le suffixe est anormal, sont à remplacer probt par הַֽחֲצִי demandé par l’usage ; cf. 1 R 3, 25 ; 16, 21) ; Is 24, 2 כַּגְּבִרְתָּהּ (la vocalisation de l’article pour l’assonance avec les 11 autres formes avec כַּ׳) ; Pr 16, 4 לַמַּֽעֲנֵ֑הוּ (vocalisation fautive).
a Les adjectifs sont relativement rares en hébreu. Même quand tel adjectif existe on trouve parfois l’idée adjectivale exprimée autrement. On emploie souvent un génitif exprimant une qualité (§ 129 f 1), p. ex. זֶ֫רַע הַמְּלוּכָה 2 R 25, 25 etc. la race royale (de royauté) ; זֶ֫רַע הַמַּמְלָכָה 2 R 11, 1 ; כִּסֵּא המּמלכה et כּסּא המּלוּכה le trône royal[3] ; parfois un nom concret, p. ex. 2 R 11, 5 בֵּית הַמֶּ֫לֶךְ la maison royale = le palais royal (ici du roi est impossible, s’agissant de la reine Athalie). L’idée adjectivale avec le verbe être se trouve dans les verbes statifs tels que קָטֹ֫נְתִּי je suis petit Gn 32, 11. Certaines locutions composées d’une préposition et d’un nom équivalent à des adjectifs : Ps 136, 1 כִּי לְעוֹלָם חַסְדּוֹ car sa bonté est éternelle ; Job 1, 15 אֲנִי לְבַדִּי moi seul ; Dt 21, 14 לְנַפְשָׁהּ libre ; Is 27, 1 הַתַּנִּין אֲשֶׁר בַּיָּם le