- 2) Généralement sous une consonne interne qui a perdu son redoublement, p. ex. וַתְּאַֽלֲצֵ֑הוּ « et elle le pressa » Jug 16, 16 (piel).
- 3) Sous כ, ר, dans certaines formes, après une voyelle longue ou moyenne, devant le ton, p. ex. תֹּֽאכֲלֶ֫נָּה Gn 3, 17 ; בָּֽרֲכִי Ps 103, 1.
- 4) Sous une sifflante après וּ « et », p. ex. וּֽזֲהַב « et l’or de… » Gn 2, 12 ; וּֽשֲׁקָה־לִּי « et embrasse-moi » Gn 27, 26.
e Principaux cas où l’on a ◌ֳ (ḥaṭef qameṣ) :
- 1) Pour raison d’étymologie, p. ex. קָדְקֳדוֹ « le sommet de sa tête » de *qudqud > קָדְקֹד ; קֳדָשִׁים de *qudš > קֹ֫דֶשׁ (auprès de קָֽדָשִׁים qo̦-ḏåšīm § 6 l).
- 2) Pour raison d’harmonie : quelquefois devant une gutturale ou une vélaire avec å, p. ex. וְנִקְרֳאָה « et elle sera appelée » Esth 2, 14 ; אֶשֳּׁקָה־נָּא « je voudrais embrasser » 1 R 19, 20. Ce ◌ֳ s’explique probablement par le fait que le ◌ָֽ était prononcé o̦.
a Le dagesh, dans une begadkefat (§ 5 o), p. ex. dans פּ, est un signe équivoque[1]. Tantôt il indique que la begadkefat est explosive, p. ex. dans יִשְׁפֹּט i̯iš-pọt « il jugera » ; tantôt il indique qu’elle est à la fois explosive et longue (redoublée), p. ex. dans יִפֹּל i̯ippọl « il tombera » (pour יִנְפֹּל*, de נָפַל). Dans les autres consonnes le dagesh n’est pas équivoque : il indique que la consonne est longue, p. ex. dans קִטֵּל qiṭṭel. Le dagesh indiquant la longueur ou redoublement de la consonne s’appelle dagesh fort[2] ; au point de vue de sa fonction, on peut l’appeler dagesh de prolongation ou de redoublement. Le dagesh qui, dans les begadkefat, indique le son explosif ou instantané s’appelle dagesh doux[3] ; au point de vue de sa fonction, on peut l’appeler dagesh de simple explosion. Dans les begadkefat le dagesh fort est un dagesh d’explosion prolongée. Dans l’hébreu vocalisé par les Naq-