danim il n’y a pas de consonne spirante longue, p. ex. ff. Ainsi אַפּוֹ « son nez » est nécessairement ʾa̦ppọ̄ (racine אנף).
b Sur la quantité des consonnes, cf. § 18 a ; sur la spiration des begadkefat, cf. § 19.
a Dans les Bibles imprimées le point nommé mappīq ne se trouve que dans le הּ final, pour indiquer qu’il n’est pas quiescent, mais doit se prononcer, p. ex. אַרְצָהּ ʾa̦rṣǻh « la terre d’elle » (opposer אַ֫רְצָה, ʾárṣå(h) « vers la terre ») ; סוּסָהּ « le cheval d’elle » (opp. סוּסָה « jument ») ; קָטְלָהּ « la tuer » et « tue-la » (opp. קָטְלָה « tue » impératif avec ה paragogique § 48 d).
Le הּ se trouve dans les racines suivantes : גבהּ « être haut », מהמהּ (הִתְמַהְמַהּ) « hésiter », נגהּ « briller », תמהּ « s’étonner ».
b Le mot מַפִּיק, de l’araméen נְפַק « sortir », signifie « faisant sortir » c.-à-d. « faisant prononcer » la consonne.
a Le rafé est un trait horizontal sur la consonne. Ce trait exprime le contraire du point, à savoir du dagesh (fort ou doux) § 10, et du mappiq § 11. Il a donc, selon les cas, trois valeurs : 1) Par opposition au dagesh fort, il indique que la consonne n’est pas redoublée, p. ex. on trouve dans des manuscrits עִוְֿרִים « aveugles » pour empêcher la prononciation ʿiu̯u̯erīm (cf. § 18 m 4) ; 2) Par opposition au dagesh doux, il indique expressément que la begadkefat est spirante, p. ex. מַלְכֵֿי (cf. § 5 o) ; 3) Par opposition au mappiq, il indique que le ה final n’est pas prononcé, p. ex. לָהֿ lå(h), non lǻh (§ 25 a).
b Sur le sens du mot rafé cf. § 5 o.
a Le maqqef[1] est un petit trait, analogue à notre trait d’union, indiquant que deux mots forment un groupe très étroitement uni. Les deux mots unis par le maqqef forment une unité phonétique : le premier
- ↑ מַקֵּף, de l’araméen נְקַף, signifie proprement entourant ; ici on entend généralement unissant. Le premier mot est qualifié de זָרִיז « rapide, qui se hâte », dans le langage de la Massore (Revue Biblique, 1904, p. 536).