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Page:Paul Joüon - Grammaire de l’hébreu biblique, 2e éd., 1947.djvu/478

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153 — 154 b
466
CHAPITRE VII : PROPOSITION.

A. La proposition en général.

§ 153. Généralités.

Une proposition se compose normalement d’un sujet et d’un prédicat.

D’après la nature du prédicat, qui peut être un nom ou un verbe, la proposition est nominale ou verbale.

Une proposition peut être simple (unique) ou composée (de plusieurs propositions simples).

Une proposition simple est qualifiée par les grammairiens modernes de nue ou de vêtue selon que le sujet et le prédicat sont dépourvus ou pourvus d’un attribut (§ 121 a N) ou complément quelconque.

Les membres d’une proposition composée peuvent être coordonnés ou subordonnés. La coordination et la subordination peuvent être syndétiques ou asyndétiques (avec ou sans mot de coordination ou de subordination).

Au point de vue de la fonction grammaticale, une proposition subordonnée peut être substantivale (équivalant à un substantif), relative, conjonctionnelle (introduite par une conjonction).

Enfin au point de vue des nuances d’idée ou de sentiment exprimées, les propositions se divisent en nombreuses espèces particulières, par exemple les propositions temporelles, conditionnelles, finales, consécutives, causales, négatives, interrogatives, exclamatives, optatives, etc.

§ 154. Proposition nominale.

a Est proposition nominale toute proposition dont le prédicat est un nom ou l’équivalent d’un nom, par exemple un participe, une préposition avec son nom ou son pronom ; — ou, négativement, toute proposition dont le prédicat n’est pas un verbe (à l’exception toutefois de הָיָה au sens d’être, § m). La proposition nominale a en hébreu, comme dans les autres langues sémitiques, un emploi très étendu.

b Le sujet de la prop. nominale est généralement un nom ou un pronom (celui-ci parfois sous-entendu § c). De plus, le sujet peut être :